PRÉCÉDENT

L’Action française, 21 janvier 1941

SUIVANT

URL invalide

L’Action française
21 janvier 1941


Extrait du journal

II ne m'est après-midi et . ^ veux dire pourtant avec quelle joie, quel mouvement d'espoir, de certitude, s'y" sont fait reconnaître, non seulement l'extrême fidélité des anciens amis de l'Action française, mais laccio.;,sement très impressionnant de leur nombre, _ le resserrement des esprits autour de notre doctrine de toujours, et de ces méthodes au jour le jour, qui font dire, maintenant, à tant de Français : —"Quel malheur qu'on ne vous ait pas écoutés ! Par exemple, nos amis, les anciens, et les nouveaux, écoutent ! Ils suivent ue près le journal qui leur eexpose la première et la très éclatante nécessité de dire Unité française d'abord, et par conséquent, Pétain, Pétain, djonc, la Seule France, le seul Maré chal, — l'autre nécessité de fa'ire face aux auteurs responsables de la .défaite et à leurs derniers partisans, comme aux conseil lers très suspects des accès de folie criminelle gaulliste, en les récapitulant un à un avéc l'imperturbable sérieux de la vérité et de la justice — donc la. nécessité de servir_et de soutenir le Gouvernement, pour servir la France en l'informant, comme le jeune prince informait le royal Chevalier : — Mère, qardezvous à droite, Mère, gardez-vous à gauche, — en bref, cette nécessité suprême de sauver l'Héritage, qui fait le premier de nos devoirs envers l'Héritier. ■ • Nous ne serions pas royalistes, nous ne serions pas dignes de ceux qui, avant nous, ont maintenu la tradition politique française dans sa pureté si nous ne sentions- pas la hiérar chie de ces grands devoirs dans l'ordre du temps. Les Français et Françaises de Saint-Etienne, entre lesquels un grand nombre de jeunes gens et de jeuns filles, fleur brillante de notre espoir, témoignaient du degré auquel ces sentiments sont partagés par ces lecteurs réguliers de notre quotidien errant. J'ai donc .pu m'étendre tout à l'aise sur un point particulier : .'immense intérêt des Français à ce que rien ne soit oublié, des sottises et des crimes qui ont poussé à la guerre, qui l'ont fait déclarer par nous, qui nous ont conduits à des actes d'of fensive alors que toute notre organisation militaire était conçue dans l'ordre strictement défensif. Par ces trois âneries,, le moral primitif de la moyenne des combattants a été, pour ainsi dire, vicié et abaissé dans son principe. Des héros nombreux ont sauvé l'honneur de l'esprit et du cœur français. Mais ils l'ont payé de leur sang. Qui devra acquitter le prix d'un sang précieux, d'un sang sacré ? Ses dissipateurs doivent être recher chés comme responsables et taillables jusqu'à l'expiation. Deux Cours ■ de Justice y procèdent. Cela ne dispense nullement l'opinion publique d'ouvrir l'œil, ou plutôt de ne pas le fer mer : non, jamais ! Chacun de nous doit être une vivante Cour de Iîiom ou de Gannat, capable d'évoquer une vérité de salut....

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

En savoir plus
Données de classification
  • pétain
  • léon daudet
  • kawa
  • pier
  • de rothschild
  • de roths
  • edouard drumont
  • j. delebecque
  • willkie
  • platon
  • france
  • londres
  • lyon
  • berlin
  • angleterre
  • toulouse
  • vichy
  • malte
  • washington
  • italie
  • action française
  • a. f.
  • sénat
  • etat français
  • foreign office
  • banque de france
  • britannique
  • afrique occidentale française